PureTech : Vérifiez si votre moteur est concerné par les rappels

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Certains véhicules équipés du moteur PureTech ont fait l’objet de rappels officiels liés à des défauts techniques identifiés par les constructeurs. Selon les séries concernées, les risques de panne ou d’usure prématurée imposent un contrôle spécifique, parfois accompagné d’une intervention gratuite en atelier. Les campagnes de rappel varient selon l’année de fabrication, le modèle et le numéro de série du moteur.

Des procédures de vérification existent pour chaque propriétaire afin de déterminer si l’immatriculation d’un véhicule figure dans la liste des rappels en cours. Les constructeurs mettent à disposition des outils et des contacts dédiés pour répondre à ces interrogations.

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PureTech : pourquoi parle-t-on autant des rappels en ce moment ?

Le moteur PureTech s’est imposé comme l’un des piliers techniques chez Peugeot, Citroën et Opel. Depuis plusieurs mois, pourtant, il attire les projecteurs pour de mauvaises raisons : les rappels se multiplient et touchent aussi bien les citadines que les SUV du groupe Stellantis. Rien d’étonnant quand on sait que ce bloc équipe une bonne partie de la gamme, de la petite C3 à la 308, sans oublier l’Opel Corsa.

Pourquoi cette avalanche de rappels moteur PureTech ? Plusieurs problèmes techniques ont été mis en lumière. En première ligne, la courroie de distribution immergée : sa dégradation accélérée peut entraîner des dommages sérieux sur le moteur. À cela s’ajoutent une consommation d’huile anormale et, parfois, une défaillance du système de refroidissement par buse jet d’huile. L’accumulation de ces défauts fragilise la durabilité du moteur et multiplie les allers-retours à l’atelier.

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Face à cette situation, Stellantis a lancé une campagne de rappel de grande ampleur. De nombreux véhicules concernés sont invités à passer en atelier pour vérification ou remplacement de pièces, le tout sans facturation pour le client. Mais cette transparence suscite aussi des interrogations : chaque conducteur doit vérifier son numéro de série pour savoir s’il est concerné. Forcément, dans ce contexte, les propriétaires s’interrogent sur la fiabilité réelle de leur voiture et sur la gestion à long terme de ces incidents.

Modèles et années concernés : faites le point sur votre véhicule

Pour les conducteurs de Peugeot, Citroën ou Opel équipés d’un moteur PureTech, la vigilance est de mise. De nombreux modèles sont touchés, avec des années de fabrication s’étalant de 2013 à 2022. Cela touche aussi bien les SUV familiaux que les plus petites citadines. L’état du véhicule au moment de l’achat, neuf ou d’occasion, ne fait aucune différence face à ces rappels.

Voici un aperçu des modèles particulièrement surveillés dans le cadre de ces campagnes :

  • Peugeot : 208, 2008, 308, 3008, 5008
  • Citroën : C3, C3 Aircross, C4, C4 Cactus, C5 Aircross
  • Opel : Corsa, Crossland, Grandland

Toutes les versions ne sont pas logées à la même enseigne. Le point commun reste la présence du moteur trois cylindres turbo PureTech 1.2. Ce bloc, best-seller de Stellantis, a conquis de nombreux conducteurs grâce à sa polyvalence, mais se retrouve aujourd’hui au centre de toutes les attentions.

Pour savoir si votre véhicule est concerné, portez attention à son année de fabrication. Ce sont principalement les modèles assemblés entre le second semestre 2013 et la fin de l’année 2022 qui figurent dans les bases de données des rappels. Même les versions PureTech S&S (Stop & Start) sont dans le viseur. Les motorisations essence et les séries ayant connu une forte diffusion concentrent la majorité des interventions programmées.

L’espace client Peugeot, Citroën ou Opel permet de comparer votre numéro VIN avec ceux listés dans les rappels. Les réparateurs agréés possèdent, eux aussi, les listes actualisées pour établir un diagnostic fiable et rapide. Résultat : les ateliers reçoivent tous types de véhicules, du modèle urbain à la familiale, preuve de l’ampleur du phénomène.

Comment vérifier simplement si votre moteur PureTech est touché ?

Vérifier si votre moteur PureTech fait partie de ceux rappelés n’a rien de compliqué. Il suffit de récupérer le numéro de série (VIN), visible sur la carte grise ou à travers le pare-brise. Ce code unique permet à Peugeot, Citroën et Opel d’identifier précisément chaque modèle impliqué dans une campagne de rappel.

Direction le site du constructeur : dans l’espace client, une section dédiée aux rappels ou à l’entretien propose un outil de vérification. Entrez votre VIN, la réponse tombe immédiatement. Pas besoin de parcourir d’interminables listes ou de passer des heures sur les forums : le diagnostic est immédiat.

Un doute ? Un simple appel au service après-vente de votre concessionnaire suffit. Les équipes disposent d’une base mise à jour en temps réel, recensant l’ensemble des problèmes moteur PureTech (courroie de distribution, consommation d’huile, souci de buse de refroidissement jet d’huile, etc.). Le conseiller vérifie votre dossier, vous indique les démarches à suivre et planifie, si nécessaire, une visite à l’atelier.

Pour ceux qui achètent en occasion, un conseil s’impose : demandez au vendeur une attestation prouvant qu’aucun rappel n’est en attente, ou que l’intervention a bien été réalisée. Une précaution simple, qui évite bien des déconvenues sur la fiabilité à venir du moteur PureTech.

moteur rappel

Que faire et qui contacter si votre voiture est concernée par un rappel ?

Dès la confirmation que votre voiture est concernée par une campagne de rappel, il faut agir rapidement. Le premier réflexe : contacter le service après-vente de votre concessionnaire Citroën, Peugeot ou Opel. Un coup de fil ou une prise de rendez-vous via l’espace client en ligne suffit pour enclencher la procédure. Ces réseaux disposent des dernières informations sur les rappels moteur PureTech et organisent les interventions sans attendre.

L’intervention en atelier est entièrement prise en charge : remplacement de la courroie de distribution, contrôle du refroidissement jet d’huile, échange du filtre à huile… Le constructeur prend en main toutes les opérations liées au défaut détecté. Une fois la réparation faite, assurez-vous que la mention « rappel effectué » figure bien dans le carnet d’entretien ou l’historique digital du véhicule.

Voici les démarches à effectuer pour passer cette étape sans accrocs :

  • Appelez le service client Citroën, Peugeot ou Opel avec votre numéro de série (VIN).
  • Demandez un rendez-vous pour l’inspection et l’intervention.
  • Exigez un document attestant la réalisation du rappel.

Si l’immobilisation de votre voiture s’avère longue, n’hésitez pas à réclamer une voiture de courtoisie. La garantie constructeur s’applique pleinement durant toute la procédure, et peut même, selon le problème, être prolongée au-delà de la garantie initiale. En cas de frais supplémentaires ou de demande d’indemnisation, le service relation clients de la marque étudiera votre dossier individuellement.

Une campagne de rappel, ce n’est jamais une bonne nouvelle. Mais un constructeur qui assume, informe et répare, c’est aussi la promesse d’une route plus sereine, même quand celle-ci réserve quelques virages imprévus.